Méthodes de travail

1ère étape de travail:

Démontrer l'influence de l'environnement hydrogéomorphologique sur la végétation marécageuse sur la base de 9'361 surfaces unitaires de végétation dont l'évolution sur 5 ans est documentée (Suivi des biotopes marécageux, OFEV, 2007) et dont l'environnement a été caractérisé (voir Méthodes / geo7)

Question de travail

L'influence des variables environnementales (voir concept geo7) sur la végétation des marais doit être démontrée. Quels facteurs sont importants? Dans quelles circonstances sont-ils importants?

Variables

Des variables sont à disposition pour trois niveaux:

• Pour chaque surface unitaire les données de végétation et les informations qui peuvent en être dérivées (en particulier les valeurs indicatrices moyennes selon Landolt 2010 et leur évolution en 5 ans).
• Pour les environs de chaque surface unitaire les variables environnementales (afforestation, présence de drains, surfaces bâties, surfaces agricoles et étendues d'eau) agissant sur les surfaces sont évaluées au sein de parcelles définies de manière concentrique permettant une interprétation différenciée.
• Pour chaque objet l'appartenance à un type de marais (ombrogène, soligène ou limno-fluviogène, voir la Détermination des types hydro-morphogénétiques), l'appartenance à un inventaire (haut-marais, bas-marais, zone de contact) ainsi qu'une caractérisation sommaire de la végétation basée sur les inventaires fédéraux.

Méthode de calcul

Le grand nombre de surfaces unitaires investiguées autorise la subdivision des échantillons en plusieurs jeux de données. A titre d'exemple, on séparera premièrement le jeu de données de manière équitable en deux lots "très boisé" et "peu boisé" afin d'étudier l'effet de l'afforestation des environs sur une surface unitaire. Les surfaces très boisées et peu boisées sont ensuite résumées pour chaque objet à l'aide de la moyenne arithmétique des valeurs. Pour tous les marais pour lesquels un jeu de données résumé avec des domaines très boisés ainsi que peu boisés existent, une comparaison par paire peut être faite.

Chaque facteur d'influence n'agit pas de la même manière sur l'ensemble des type de marais (ombrogène, soligène ou limno-fluviogène) de la même manière. C'est pourquoi les effets sont analysés séparément par type de marais. De plus, on différencie si l'élément structurel investigué se situe dans le bassin versant de la surface unitaire ou pas.

2e étape de travail (2015 - 2018) :

Instrument de prévision pour caractériser les effets des variables environnementales

Sur la base de modèles de régression et même en l’absence de données concernant la végétation, l’évolution d’un marais peut être caractérisée selon les effets critiques présents dans son environnement. Ont ainsi été estimés l’effet sur les marais des structures drainantes (routes et drains) et celui de la surface forestière.
Cet instrument de prévision peut être utilisé comme aide à la planification pour tous les marais de Suisse.

Lire le rapport